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SOLO : A STAR WARS STORY

 

On est accroc ou on ne l'est pas! Mais, même si on ne l'est pas on peut se laisser faire et aller voir cet éclat projeté par la matrice "Star Wars".
En plus, pour une histoire de bandits, c'est presque moral!

C’est en effet une histoire de truands truandés, de bandits et de contrebandiers, d’arroseur arrosé, une histoire que les scénaristes Jon et Lawrence Kasdan ont plutôt bien fagotée et qui permet au spectateur de découvrir Han Solo jeune homme (Alden Ehrenreich) déjà mêlé à un monde interlope peuplé de poétiques créatures inconnues sur terre, d’humanoïdes à quatre bras et d’un Chewbacca aussi efficace que fidèle. Le film bénéficie par ailleurs de la présence, trop rare sans doute, de Emilia Clarke, une des héroïnes les plus en vue de la saga « Games of Thrones ». Mais elle n’est pas du tout la ravissante idiote qu’on pourrait craindre et tous les personnages affichent une complexité psychologique crédible.

Le réalisateur Ron Howard a mené tout son monde avec une grande maestria et le film fonctionne plutôt bien. On a évidemment droit à des effets spéciaux bluffants, une fantastique attaque de train à flanc de montagne n’ayant certainement pas été la plus simple à réaliser.

C’est finalement une histoire très marseillaise qui, chose rare dans le monde de Stars Wars, se comprend aisément puisqu’elle est antérieure au démarrage de l’ensemble.

Mettez vos lunettes 3D et laissez-vous entraîner ; rêver, ça n’a pas de prix !

Didier Grandcolas

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